« Ça me rembourse mes frais d’essence » : une Gardoise raconte comment elle complète ses fins de mois dans l’émission Capital sur M6 diffusée ce diman

fins de mois

Line, une habitante du sud de la France, apparaîtra ce dimanche soir dans une émission de grande audience sur M6. Son témoignage met en avant une solution originale pour mieux gérer ses fins de mois. Entre travail quotidien, passion de la route et complément d’activité, son expérience reflète une tendance grandissante chez ceux qui cherchent à équilibrer leur budget sans bouleverser leur routine.

Des livraisons quotidiennes pour sécuriser ses fins de mois

Selon midilibre.fr, l’épisode de Capital diffusé ce dimanche à 21 h 10 sur M6 explore plusieurs solutions pour les particuliers. Le fil conducteur porte sur la manière d’améliorer des fins de mois fragilisées par les dépenses du quotidien. Parmi les témoins, Line, quadragénaire gardoise, apparaît à l’écran avec sa voiture décorée façon Joker et Harley Quinn. Son profil très visuel et assumé capte immédiatement le regard du public.

Les responsables de l’application Tut Tut repèrent son profil atypique et la sollicitent pour représenter la plateforme dans l’émission. Line utilise l’outil depuis le mois d’août, après la recommandation d’une amie. Elle accepte d’être filmée, amusée par cette proposition inattendue qui s’ajoute à son quotidien chargé.

Quand elle commence avec Tut Tut, Line travaille encore comme conductrice de ligne industrielle. Elle termine alors sa journée professionnelle vers 15 h 30. Elle enchaîne ensuite plusieurs livraisons sur ses trajets quotidiens, parfois quatre ou cinq courses par jour. Ces tournées peuvent lui rapporter jusqu’à 200 euros supplémentaires chaque mois.

Une activité complémentaire qui crée du lien social

Au fil des livraisons, cette activité dépasse l’amélioration des fins de mois et prend une vraie dimension humaine. Line récupère les commandes dans des enseignes comme Auchan, Leroy Merlin ou Truffaut. Elle les apporte ensuite à des particuliers qui n’ont pas de voiture ou manquent de temps.

Parmi ses clients, certains travaillent toute la journée et ne peuvent pas se rendre en magasin. D’autres gardent leurs enfants ou vivent à la campagne, loin des grandes surfaces. Line souligne la situation des personnes âgées pour qui sa visite demeure parfois le seul contact de la journée.

Très sociable, Line explique aimer échanger quelques minutes avec chaque destinataire au moment de la remise du colis. Elle se décrit aussi comme passionnée de route et vient de suivre une formation pour devenir conductrice poids lourds. « Ça me rembourse mes frais d’essence », résume-t-elle pour qualifier l’intérêt financier de ces tournées.

Des chiffres concrets sur ces livraisons de fins de mois

En quelques mois, l’activité de Line avec Tut Tut prend déjà une certaine ampleur mesurable. Elle a parcouru 916,24 kilomètres pour livrer 95 commandes, selon les données accumulées par l’application. Ces trajets optimisés évitent l’émission estimée de 202 kilos de CO², en mutualisant les déplacements nécessaires aux achats.

Le principe de Tut Tut confie ces trajets à des conducteurs sur la route plutôt qu’à des tournées dédiées. Les colis atteignent le client sans organiser de transport en plus. Pour les livreurs, ces courses valorisent un trajet et soutiennent des fins de mois parfois serrées.

Line envisage de poursuivre cette expérience, qu’elle perçoit comme un prolongement naturel de sa passion pour la conduite. Son témoignage dans Capital doit montrer une journée type, entre travail principal et livraisons de colis. Elle espère que la visibilité obtenue encouragera d’autres personnes à tester ce modèle sans surestimer les gains possibles.

Une expérience durable entre service rendu et budget mieux maîtrisé

La participation de Line à l’émission de M6 met en lumière une forme de complément de revenus encore méconnue. Son exemple illustre comment une application de livraison peut soulager des fins de mois tendues. Elle rend aussi service à des voisins qui apprécient ce passage régulier. La Gardoise compte poursuivre cette organisation, entre emploi principal, projets professionnels et tournées de colis. Elle y voit un équilibre adapté à sa situation actuelle.

Retour en haut