C’est officiel : contrôle technique obligatoire chaque année pour tous les véhicules de cette liste, des millions d’automobilistes touchés

contrôle technique

Une évolution majeure se profile pour des millions de conducteurs. Une catégorie bien précise de véhicules devra désormais se soumettre à un contrôle technique plus fréquent. Cette mesure, annoncée récemment, marque un tournant dans la gestion de la sécurité automobile et de l’entretien du parc roulant. Les automobilistes concernés devront adapter leurs habitudes pour rester en conformité avec la nouvelle réglementation.

Qui sera soumis au nouveau contrôle technique annuel

À partir de novembre 2025, selon ecoledejulie.fr, un nouveau rythme de vérification s’imposera aux véhicules de tourisme et utilitaires. Dès que la voiture dépassera dix années de circulation, son propriétaire devra réagir. Il présentera le véhicule tous les ans en centre agréé. La réforme met fin aux contrôles espacés de deux ans.

Le dispositif vise d’abord les voitures dites de tourisme et les utilitaires légers. Ces véhicules assurent les trajets du quotidien, personnels ou professionnels. Citadine, berline familiale ou petit fourgon entrent dans le champ dès que l’âge dépasse le seuil fixé. Le contrôle technique devient alors un passage annuel imposé par la réglementation.

Certains conducteurs échappent toutefois à cette nouvelle fréquence. Les voitures de collection restent soumises à un régime particulier, encadré par des règles propres. Les engins agricoles et plusieurs catégories de véhicules professionnels continuent à suivre des calendriers adaptés. Ces aménagements sont jugés plus cohérents avec leur usage réel.

Pourquoi le contrôle technique annuel est jugé nécessaire

Avec l’âge, les véhicules accumulent des défauts invisibles à première vue. Un freinage moins efficace, une direction imprécise ou des feux fatigués augmentent le risque d’accident. Les pouvoirs publics estiment qu’un passage régulier en centre agréé reste indispensable. Il permet de déceler ces faiblesses avant qu’elles ne se transforment en danger.

Les chiffres du secteur illustrent cette fragilité croissante. Près d’un véhicule sur cinq échoue dès le premier passage au contrôle technique. Ces échecs révèlent souvent une accumulation de petits manquements. Ils concernent une usure avancée des pneus ou un réglage imparfait des phares. Beaucoup auraient pu être corrigés bien plus tôt.

En resserrant le calendrier, la réforme vise à réduire la part de véhicules présentant des défauts sérieux. Les autorités espèrent une baisse des accidents et une meilleure maîtrise des émissions polluantes. L’enjeu porte autant sur la sécurité collective que sur la qualité de l’air en ville.

Un entretien plus régulier qui bouscule les habitudes

Multiplier les visites impose un effort supplémentaire aux ménages, notamment sur le plan financier. Selon les centres, la facture se situe aujourd’hui entre 80 et 120 euros pour un passage complet. Avec une échéance annuelle, mieux vaut intégrer ce coût dans le budget automobile pour lisser la dépense sur l’année.

Le contrôle technique se concentre sur les organes jugés critiques pour la sécurité et l’environnement. Direction, freinage, état des pneus et efficacité des feux figurent parmi les points les plus surveillés. La visibilité et l’absence de fuites au niveau du moteur ou de l’échappement restent également contrôlées.

Les automobilistes peuvent limiter le risque de contre-visite en adoptant quelques réflexes avant chaque rendez-vous. Nettoyer le pare-brise, tester les feux et vérifier ceintures ou plaque permettent déjà d’écarter plusieurs remarques. Tenir un carnet d’entretien à jour facilite le dialogue avec le professionnel et rappelle les réparations récentes.

Une réforme qui impose un nouveau rythme aux automobilistes

À mesure que la date d’entrée en vigueur approche, chaque conducteur devra organiser ses visites avec davantage d’anticipation. Prendre rendez-vous tôt, préparer la voiture à la maison et prévoir le budget associé devient indispensable. Cette discipline autour du contrôle technique pourrait, à terme, prolonger la durée de vie des véhicules. Elle renforcera surtout la sécurité globale du parc et la protection de l’environnement.

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