À 34 ans, Marion Broncel dirige l’un des plus grands magasins de l’enseigne, après une progression continue chez Primark. Son quotidien mélange pilotage commercial, management d’équipes nombreuses et arbitrages de stocks dans un point de vente géant. Son parcours illustre une trajectoire possible dans la distribution spécialisée. Ce niveau de rémunération attire aujourd’hui de nombreux candidats en quête de stabilité.
Parcours rapide vers la direction chez Primark
Marion découvre Primark lors d’un voyage en Angleterre, séduite par une mode accessible et inclusive. Diplômée d’un master en management, elle commence en alternance dans la grande distribution. Elle y apprend le commerce et la gestion d’équipe. Cette immersion confirme son envie de poursuivre dans un environnement opérationnel.
Elle rejoint le magasin de Lille en 2016, au moment de son ouverture, avec un statut de superviseuse. Ce poste se situe juste au-dessus de celui de vendeur. Il implique la coordination d’équipes et le suivi des rayons. Ses responsables repèrent sa capacité à encadrer et décider sans perdre son sang-froid.
Au fil des années, elle franchit chaque niveau hiérarchique : manager, responsable de département, puis manager senior. Sa promotion comme directrice adjointe confirme la confiance interne et prépare la prise de responsabilités plus larges. Quelques années suffisent pour accéder à la direction d’un point de vente majeur.
Organisation du travail et culture managériale chez Primark
Depuis mars 2024, Marion dirige le magasin de Noyelles-Godault, l’un des plus grands points de vente de l’enseigne. Le site s’étend sur 5 100 mètres carrés, compte 37 caisses et 59 cabines d’essayage. Il mobilise 239 collaborateurs, avec des plannings qui restent compatibles avec les contraintes de chacun.
Environ 60 % de son temps se passe sur le terrain, au milieu des rayons et des équipes. Elle commence souvent vers sept heures et termine vers dix-sept heures, avec un jour de repos supplémentaire, hors dimanche. Le magasin restant fermé ce jour-là, les salariés bénéficient d’un cadre stable, rare dans la distribution non alimentaire.
La culture interne de Primark met aussi l’accent sur l’inclusion et la diversité. Huit pour cent des salariés sont en situation de handicap, intégrés dans tous les métiers du magasin. Des collections dédiées à la ménopause ou à Octobre Rose renforcent l’engagement sociétal affiché par l’enseigne.
Salaire, perspectives et mobilité dans l’enseigne
La rémunération dépend de la taille du point de vente et de l’expérience du directeur. Dans un grand magasin, un poste de direction débute à 66 000 euros bruts par an. Cela représente environ 4 125 euros nets par mois, hors primes et avantages liés à la performance.
À ce socle s’ajoutent un treizième mois, une prime annuelle liée aux objectifs et des remises sur les achats. Les écarts restent marqués avec les niveaux d’encadrement inférieurs. Un Team Manager, équivalent de son poste de superviseuse à ses débuts, gagne 32 000 euros bruts par an. Le salaire net atteint approximativement 2 000 euros chaque mois.
Cet écart illustre la progression possible pour un salarié motivé chez Primark, même sans parcours élitiste. L’enseigne mise sur la formation interne, les prises de responsabilités progressives et parfois le recours à du coaching. Certains directeurs rejoignent ensuite le siège ou prennent des fonctions régionales.
Une trajectoire de carrière encadrée par une politique salariale
Le parcours de Marion montre comment une enseigne peut lier progression rapide et cadre salarial transparent. Les grilles internes, associées à la formation et au coaching, offrent des perspectives d’évolution structurées pour les profils motivés. Pour de nombreux candidats, travailler chez Primark représente ainsi un compromis entre stabilité et responsabilités croissantes. L’exposition quotidienne à un commerce de grande échelle moderne complète ce tableau.






