La validation par le gouvernement du calendrier 2026 offre enfin un cadre officiel aux jours fériés. Salariés, employeurs et services publics disposent ainsi de repères communs pour organiser repos, continuité d’activité et ponts éventuels. Cette visibilité éclaire dès maintenant la manière dont l’année prochaine structurera la vie professionnelle, familiale et les principaux temps de pause. Les entreprises peuvent déjà ajuster leurs plannings de congés collectifs.
Les jours fériés 2026 et les grandes dates
Selon le calendrier officiel validé pour 2026, la France comptera onze jours fériés reconnus au niveau national, affirme edition-lecoudrier.fr. Ce socle commun structure l’organisation du travail, des ouvertures de services et des déplacements familiaux. Il mêle dates fixes répétées chaque année et fêtes religieuses mobiles liées au calendrier liturgique.
Le 1er janvier ouvrira la série avec le Nouvel An, symbole de redémarrage après l’année écoulée. Le lundi de Pâques sera fixé au 13 avril, dans le prolongement du week-end pascal. Suivront la fête du Travail le 1er mai et la commémoration de la victoire de 1945 le 8 mai, repères de mémoire sociale.
L’Ascension se tiendra le 21 mai et précédera un lundi de Pentecôte fixé au 31 mai. L’été sera marqué par la fête nationale du 14 juillet, suivie de l’Assomption le 15 août. L’automne comptera la Toussaint le 1er novembre, l’Armistice du 11 novembre, puis Noël le 25 décembre.
Eclairage du code du travail sur les jours fériés
Au sein de cette liste, le code du travail donne un statut singulier au 1er mai parmi les jours fériés. La fête du Travail constitue, pour la majorité des salariés, un repos légal chômé et rémunéré. Ce principe vaut indépendamment des conventions de branche ou des accords conclus au niveau de l’entreprise.
Certains secteurs ne peuvent pas interrompre leurs activités lors de cette journée symbolique. Les hôpitaux, les transports publics ou certains services de sécurité assurent la continuité de prise en charge. Les salariés mobilisés bénéficient en principe d’une majoration de salaire et, selon les textes collectifs, d’un repos compensateur adapté.
Pour les autres jours chômés, la situation se révèle plus fragmentée et dépend des usages de branche. Les entreprises de l’hôtellerie, de la restauration ou du commerce restent ouvertes pour accueillir la clientèle. Ponts et week-ends prolongés ne donnent pas automatiquement lieu à compensation, sauf dispositions prévues par les accords collectifs applicables.
Ponts, congés payés et spécificités régionales en 2026
La pratique du pont reste un outil classique de gestion du temps autour des jours fériés. Un employeur peut fermer l’établissement entre une date chômée et le week-end voisin, après consultation du personnel. Les heures non travaillées sont ensuite récupérées selon des modalités fixées par accord collectif.
Lorsqu’une de ces journées survient pendant des congés payés, elle ne vient pas diminuer le solde de vacances du salarié. Ce mécanisme évite qu’un repos collectif remplace un droit à congé déjà acquis. Il renforce la lisibilité des droits, même lorsque les calendriers d’entreprise s’avèrent complexes à gérer.
En Alsace-Moselle, la présence de deux jours supplémentaires, le vendredi saint et la saint Étienne, accentue encore les enjeux de planification. Écoles, hôpitaux, pharmacies, commerces alimentaires et transports ajustent leurs effectifs autour de ces dates. L’article L.3133-1 du code du travail et les publications du ministère du Travail rappellent ce cadre de référence.
Une année à planifier entre repos et organisation
En disposant dès maintenant du calendrier officiel 2026, entreprises et salariés peuvent organiser plus sereinement leurs échéances. La planification des congés, des renforcements d’effectifs et des ponts limite les tensions au sein des équipes. En clarifiant les droits liés aux jours fériés, ce cadre commun favorise une meilleure conciliation entre vie professionnelle, engagements familiaux et temps de repos partagé. Chacun dispose ainsi de repères clairs pour l’année à venir.
