L’onde de choc autour de Miss Univers 2025 s’amplifie après une décision inattendue. Trois jours après la finale, une candidate choisit de renoncer à un titre qu’elle vient à peine d’obtenir. Par un message publié sur les réseaux sociaux, elle annonce son retrait et affirme vouloir rester fidèle aux principes exigeants qui guident son parcours public déjà engagé depuis plusieurs années.
Une décision radicale au cœur de Miss Univers 2025
Selon purepeople.com, ce lundi 24 novembre, Olivia Yacé, Miss Côte d’Ivoire et quatrième dauphine, s’adresse sur Instagram. Elle confirme qu’elle renonce au titre de Miss Univers Afrique et Océanie 2025, obtenu lors de la finale à Bangkok. Sa décision tombe alors que Miss Univers 2025 fait l’objet de vifs débats.
Dans ce message, elle assure avoir réfléchi avant de trancher. Elle explique que cette fonction ne lui permet plus de rester alignée avec ses principes. Elle insiste sur le respect, la dignité, l’excellence et l’égalité des chances, qu’elle décrit comme des repères non négociables.
Olivia Yacé annonce aussi vouloir rompre toute affiliation future avec le Comité Miss Univers, un choix rare. Elle estime qu’un rôle qu’elle juge diminué ne correspond plus à sa vision. Un communiqué vient officialiser ce retrait, perçu par de nombreux soutiens comme une affirmation nette de ses valeurs.
La controverse Miss Univers 2025 autour du passeport ivoirien
À l’origine de la tempête, un direct sur Instagram animé par Raul Rocha, président de l’organisation. Il y évoque le passeport ivoirien d’Olivia Yacé et affirme que l’obligation de visa pour cent soixante-quinze pays serait un sérieux obstacle pour remplir les fonctions attendues de la lauréate.
Il va plus loin en décrivant le cas d’une gagnante qui pourrait, selon lui, passer une année entière enfermée dans son appartement, faute de déplacements facilités. Ces propos sont perçus comme stigmatisants et déclenchent une vague de réactions indignées, largement relayées et commentées sur les réseaux sociaux.
Face à ce climat, Olivia Yacé choisit une réponse symbolique en présentant sa démission plutôt qu’un message de protestation. Elle transforme une humiliation ressentie en prise de position publique, notamment en s’adressant aux communautés noires et afro-descendantes. Elle affirme que Miss Univers 2025 doit refléter l’égalité de traitement entre les candidates.
Une édition minée par une succession de scandales
L’affaire ne survient pas dans un vide. Avant même la finale, Omar Harfouch, membre du jury, avait démissionné. Il dénonçait un concours manipulé, mettant en cause la transparence des décisions et nourrissant les soupçons sur la manière dont certains résultats pouvaient être orientés.
Un autre épisode implique Nawaat Itsaragrisil, président de Miss Univers pour l’Asie et l’Océanie. Il a été filmé en train de réprimander publiquement Miss Mexique avant la finale, une scène largement relayée. Beaucoup y ont vu un manque de respect et le signe d’une pression forte sur les candidates.
La démission de Brigitta Schabak, Miss Univers Estonie, renforce ce tableau préoccupant. Elle explique son départ par des valeurs et une éthique de travail qu’elle juge incompatibles avec celles de sa directrice nationale. Dans ce climat tendu, Miss Univers 2025 apparaît pour beaucoup comme une édition test pour la crédibilité future du concours.
Un retrait qui interroge l’avenir du concours mondial
Le retrait d’Olivia Yacé dépasse son seul parcours et relance le débat sur le sens de ces concours internationaux. Sa décision pourrait encourager d’autres candidates à revendiquer davantage de transparence et de respect dans leur traitement. Les réactions de l’organisation et du public diront de ce fait si Miss Univers 2025 restera une parenthèse agitée ou le point de départ d’un changement durable.






